Le pouvoir temporel
Par Megan Felinski et Eugénie Grenier-Talavéra
Il y a des siècles et des siècles, le grand dieu et maître du temps Kronos régnait paisiblement sur l’Olympe. Depuis quelques décennies, le calme avait pris possession des terres sacrées et les enveloppait d’un doux silence, rompu occasionnellement par les mélodieuses voix divines. Cette paix enveloppante n’était que superficielle, car l’esprit de Kronos n’était pas tranquille. La maladie divine qui lui rongeait les os n’avait pu être soignée par aucun des plus grands docteurs, ni même son arrière-petit-fils Asclépios, dieu de la médecine. La Faucheuse n’attendrait plus longtemps encore avant de le réclamer, après toutes ces années d’attente et d’espoir.
Afin de ne pas mourir oublié de tous et de plus, vaniteux comme il l’était, le Maître du temps réfléchit longuement sur le sujet. Comment faire une marque indélébile dans l’histoire? Comme le dit le dicton, la nuit porte conseil (c’est d’ailleurs Kronos lui-même qui l’inventa). C’est durant un rêve qu’il eut une idée merveilleusement ingénieuse: Il organiserait un rallye immense, englobant toute l’Olympe.
C’est ainsi que commença la plus grande de toutes les compétitions. Tous les enfants jusqu’aux arrière-petits-enfants de Kronos furent invités à participer à ces épreuves épiques. Vingt-quatre y répondirent. Cette compétition consistait à parcourir l’Olympe pour arriver à des objectifs fixes, dispersés aux profondeurs inimaginables des mers tout comme au sommet de montagnes ridiculisant le mont Everest par leur hauteur. Rendus à ces objectifs, les aspirants au pouvoir temporel auraient à répondre à des questions toutes aussi difficiles les unes que les autres, nécessitant logique ainsi que réflexion. L’aspirant ayant soumis la bonne réponse le premier partirait avec une émeraude confirmant son passage réussi, puis continuer son trajet.
Après avoir écrit les règles du rallye, Kronos envoya le dieu messager Hermès aux quatre coins de l’Olympe afin de livrer les règlements aux participants. Inclus dans le message, un point de rencontre fut établi à un temps précis. Le moment tant attendu arriva enfin, et tous les aspirants se présentèrent, animés comme seuls des dieux peuvent l’être. La chicane ne prit pas de temps à s’installer puisque chacun voulait la meilleure place, étant certain d’être celui qui remporterait le pouvoir convoité. Puisque tous les dieux étaient égaux, aucun ne gagna. Si Kronos n’avait pas intervenu, les dieux se livreraient bataille à ce jour ci encore.
J’ai réfléchi longuement sur cette compétition. Le gagnant que je cherche est un futur maître de l’Univers qui a ses valeurs à la bonne place! Je me suis alors décidé… : Vous aurez tous une partie de mon pouvoir, mais en plus faible. La Terre sera séparée en 24 parties nommées fuseaux horaires, et chacun d’entre vous pourra choisir les conséquences auxquelles les humains devront faire face. Vous contrôlerez aussi l’heure dans ce fuseau. Partez maintenant, je sens mon heure arrivée.
C’est ainsi que le grand Kronos, dieu du temps, périt, défait par une maladie inconnue. Depuis la séparation de la Terre, le calme reprit possession des lieux désormais sans souverain.
Afin de ne pas mourir oublié de tous et de plus, vaniteux comme il l’était, le Maître du temps réfléchit longuement sur le sujet. Comment faire une marque indélébile dans l’histoire? Comme le dit le dicton, la nuit porte conseil (c’est d’ailleurs Kronos lui-même qui l’inventa). C’est durant un rêve qu’il eut une idée merveilleusement ingénieuse: Il organiserait un rallye immense, englobant toute l’Olympe.
C’est ainsi que commença la plus grande de toutes les compétitions. Tous les enfants jusqu’aux arrière-petits-enfants de Kronos furent invités à participer à ces épreuves épiques. Vingt-quatre y répondirent. Cette compétition consistait à parcourir l’Olympe pour arriver à des objectifs fixes, dispersés aux profondeurs inimaginables des mers tout comme au sommet de montagnes ridiculisant le mont Everest par leur hauteur. Rendus à ces objectifs, les aspirants au pouvoir temporel auraient à répondre à des questions toutes aussi difficiles les unes que les autres, nécessitant logique ainsi que réflexion. L’aspirant ayant soumis la bonne réponse le premier partirait avec une émeraude confirmant son passage réussi, puis continuer son trajet.
Après avoir écrit les règles du rallye, Kronos envoya le dieu messager Hermès aux quatre coins de l’Olympe afin de livrer les règlements aux participants. Inclus dans le message, un point de rencontre fut établi à un temps précis. Le moment tant attendu arriva enfin, et tous les aspirants se présentèrent, animés comme seuls des dieux peuvent l’être. La chicane ne prit pas de temps à s’installer puisque chacun voulait la meilleure place, étant certain d’être celui qui remporterait le pouvoir convoité. Puisque tous les dieux étaient égaux, aucun ne gagna. Si Kronos n’avait pas intervenu, les dieux se livreraient bataille à ce jour ci encore.
J’ai réfléchi longuement sur cette compétition. Le gagnant que je cherche est un futur maître de l’Univers qui a ses valeurs à la bonne place! Je me suis alors décidé… : Vous aurez tous une partie de mon pouvoir, mais en plus faible. La Terre sera séparée en 24 parties nommées fuseaux horaires, et chacun d’entre vous pourra choisir les conséquences auxquelles les humains devront faire face. Vous contrôlerez aussi l’heure dans ce fuseau. Partez maintenant, je sens mon heure arrivée.
C’est ainsi que le grand Kronos, dieu du temps, périt, défait par une maladie inconnue. Depuis la séparation de la Terre, le calme reprit possession des lieux désormais sans souverain.